Tout ce que vous devez savoir à propos de la mesure de soutien au travail autonome (STA)
<p><em>Désirez-vous devenir pigiste ou travailleur autonome? Si la réponse est oui, qu’est-ce qui vous retient? Pour plusieurs personnes, l’insécurité financière reste ce qui les empêche d’avancer. Saviez-vous que vous avez peut-être accès à différents services et aides pour vous encourager à vous lancer? Connaissez-vous le STA? Voyons voir de plus près tout ce que vous devez savoir à propos de la mesure de soutien au travail autonome.</em></p>
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<h3>Qu’est-ce que le STA?</h3>
<p><a href="https://www.quebec.ca/emploi/soutien-au-travail-autonome" target="_blank">Le programme de soutien au travail autonome</a> ou STA est une mesure gouvernementale québécoise qui offre de l’accompagnement pour vous aider à vous lancer comme entrepreneur ou travailleur autonome. D’un côté, un accompagnement est offert pour vous aider à créer un plan d’affaires et lancer votre entreprise. De l’autre, un soutien financier équivalant au salaire minimum et allant jusqu’à une durée de 52 semaines vous permettra de vous concentrer sur votre projet à temps plein.</p>
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<h3>Qui est admissible au STA?</h3>
<p>Il est important de mentionner qu’il y a divers critères à respecter pour être éligible à la mesure de soutien au travail autonome, ce n’est pas tout le monde qui peut accéder à ce programme. Pour être accepté, vous devrez démontrer que votre projet est viable, qu’il répond à un besoin du milieu et qu’il ne fait pas une concurrence déloyale auprès des entreprises du territoire. Vous devrez être apte à vous engager à consacrer un minimum de 35 heures par semaine à votre projet. Vous devrez aussi avoir une certaine expérience ou des compétences en lien avec l’entreprise que vous désirez créer et être libéré de tout jugement de faillite.</p>
<p>Selon le site du gouvernement, cette mesure s’adresse aux prestataires de l’assurance-emploi ou de l’aide sociale, ainsi qu’aux personnes sans emploi et sans soutien public du revenu et aux travailleurs à statut précaire. Pour résumer le tout, il s’agit d’une mesure pour aider les gens sans emploi à créer un emploi et intégrer le marché du travail. Par conséquent, si vous occupez déjà un emploi et que vous désirez devenir travailleur autonome ou pigiste, il est possible que votre demande soit refusée, tout spécialement si vous travaillez dans un domaine où il y a une pénurie de main-d’oeuvre ou si vous êtes membre d’un ordre professionnel. Les facteurs d’admissibilité changent aussi selon les besoins de la région, d’où l’importance de discuter avec une personne du programme. Les demandes sont ensuite classées en ordre de priorité. </p>
<p>Par exemple, une personne désirant lancer une entreprise en traduction pourrait être refusée à Rimouski, mais acceptée à Longueuil, puisque les demandes varient d’une région à l’autre. C’est à vous de prouver que votre entreprise potentielle peut apporter quelque chose à votre communauté. Il est donc essentiel de faire vos recherches et analyses avant de faire votre demande.</p>
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<h3>Comment faire une demande au STA?</h3>
<p>Si vous respectez les conditions d’admission de la mesure au travail autonome, vous pouvez communiquer avec le bureau de Services Québec le plus près de votre domicile. Ces instances travaillent avec les différentes MRC et centres locaux d’emploi qui vous aideront par la suite à monter votre dossier. Que vous soyez à Laval, à Mont-Joli ou à Saint-Hyacinthe, il existe divers organismes pour vous donner un coup de main. </p>
<p>Par la suite, les instances en question devront analyser la faisabilité de votre projet. Vous aurez donc à les convaincre de votre potentiel. Par conséquent, préparez-vous pour faire une bonne impression.</p>
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<h3>Quoi faire si vous n’êtes pas admissible au STA?</h3>
<p>Si votre demande a été refusée ou que vous ne remplissez pas les critères d’admissibilité, cela ne veut pas dire que votre projet de devenir travailleur autonome ou entrepreneur tombe à l’eau. Il existe d’autres options pour vous aider. </p>
<p>Tout d’abord, renseignez-vous au sujet des aides et bourses disponibles pour la création d’entreprises. Par exemple, Evol, anciennement Femmessor, offre des prêts et de l’accompagnement pour créer une entreprise inclusive, équitable et durable. De son côté, le réseau SADC-CAE veille au développement économique des régions du Québec en soutenant des projets locaux. Vous pouvez aussi jeter un oeil aux initiatives comme le Défi OSEntreprendre pour accéder à divers outils et occasions d’affaires. N’hésitez pas à prendre un rendez-vous avec un Centre local d’emploi près de chez vous pour voir toutes les aides disponibles dans votre région.</p>
<p>Finalement, si l’on se fie à divers témoignages de pigistes et travailleurs autonomes affichés sur <a href="https://fr.momenteo.com/blogue/" target="_blank">le blogue de Momenteo</a>, il y a aussi la possibilité de lancer son entreprise tout en occupant un emploi. Bien que cela demande du travail et de l’organisation, cela a l’avantage de permettre une entrée d’argent stable le temps de monter votre entreprise. Puis, lorsque vous commencez à générer un revenu suffisant, vous pouvez devenir pigiste à temps plein. Rien ne vous empêche d’avoir un emploi alimentaire le temps d’être rentable ou lorsque vous rencontrez des périodes plus tranquilles. Plusieurs travailleurs autonomes le font ou l’ont fait au cours de leur parcours professionnel.</p>
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<p>En conclusion, il est vrai que ce n’est pas tout le monde qui est admissible à la mesure du soutien au travail autonome, mais vous pouvez toujours contacter votre centre local d’emploi pour en apprendre davantage sur les différents programmes offerts. Il est possible qu’il existe des mesures créées tout spécialement pour votre région. Pour vous aider avec ce processus, il sera important de vous poser quelques questions afin de valider que vous êtes prêt à <a href="https://fr.momenteo.com/blogue/questions-se-poser-avant-de-se-lancer-son-compte" target="_blank">vous lancer comme travailleur autonome</a>. Bonne chance!</p>