Portrait de pigiste: Vincent Labonté
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<p>Découvrez le monde des travailleurs autonomes à travers des portraits inspirants. Rencontrez des individus qui ont fait le choix de façonner leur propre destin professionnel et plongez-vous dans leur histoire captivante. Ce mois-ci, nous rencontrons Vincent Labonté qui est photographe.</p>
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<h3>Qui es-tu et que fais-tu? </h3>
<p>Je m'appelle Vincent Labonté, photographe basé à Québec, spécialisé en mariages, en séances en couple, en moments en famille et en portraits.</p>
<h3>D'où vient ton intérêt pour la photographie?</h3>
<p>Depuis toujours, la créativité a été une part intégrante de ma vie ! Le dessin, le cinéma, et bien d'autres étaient mes passe-temps favoris durant mon enfance. Mon intérêt pour la photographie a commencé lors de mon DEC en arts visuels au Cégep de Sainte-Foy. À cette époque, mes projets d'études étaient orientés vers le domaine du graphisme à l'université. Cependant, dès mon premier cours de photographie, j'ai immédiatement compris que c'était de cette manière que je souhaitais donner vie à ma créativité.</p>
<h3>Comment es-tu devenu travailleur autonome? </h3>
<p>Pendant mon enfance, je répétais à mes parents que je voulais être mon propre patron. Cependant, au fil de mes études, cette ambition s'est atténuée, la perspective d'un emploi salarié semblant plus réaliste. C'est à la fin de mon parcours scolaire que le monde de la photographie de mariage s'est révélé à moi. Souvent, les photographes débutants doivent cumuler un emploi secondaire pour développer leur portfolio et établir une clientèle. À cette époque, j'occupais un poste de vendeur et de technicien dans un magasin de photographie. J'ai approché une collègue, photographe de mariage, et lui ai demandé de m'accepter en tant qu'assistant lors de quelques mariages pour tester si cette voie m'intéressait. Aujourd'hui encore, je la remercie d'avoir accepté.</p>
<p>L'investissement principal pour un photographe est souvent dans l'équipement, et j'ai réussi à accumuler des contrats tout en améliorant mon matériel grâce à mon emploi au magasin. Ce qui rend l'industrie du mariage agréable, c'est que les clients nous approchent généralement environ un an avant leur date prévue. Cela facilite l'estimation d'un revenu annuel. Depuis la levée des restrictions liées à la COVID, j'ai constaté que j'avais désormais suffisamment de contrats pour me consacrer entièrement à mon entreprise.</p>
<h3>Quelle est la partie la plus difficile de l’entrepreneuriat selon toi?</h3>
<p>À mon sens, le principal défi réside dans le conflit entre la nécessité de maintenir une discipline rigoureuse et l'instabilité financière à l'entrepreneuriat. En tant que travailleur autonome, il est tentant de prendre des congés ou de réduire son temps de travail, mais cela peut entraîner une diminution de revenus. En effet, dans ce domaine, moins on travaille, moins le revenu est conséquent.</p>
<h3>Quel est l’aspect que tu préfères le plus en étant à ton compte?</h3>
<p>L'absence d'un horaire strict me satisfait vraiment. En tant que mon propre patron, mes seuls engagements sont envers mes clients. J'apprécie également la relation qui évolue au fil des années avec ces derniers.</p>
<h3>Parle-nous de ta routine de travail. </h3>
<p>J'aime prétendre que je travaille intensément pendant six mois et que les six autres mois sont consacrés à des vacances, mais c'est une affirmation totalement fausse. Pour comprendre cette déclaration, il est nécessaire de saisir les particularités de l'industrie du mariage. La majeure partie de mes revenus annuels provient de la "haute saison", qui s'étend de mi-avril à mi-novembre. Pendant cette période, les mariages se déroulent généralement les week-ends, laissant mes semaines dédiées au traitement des photos et aux suivis avec mes clients. De plus, il n'est pas rare de rencontrer de nouveaux clients pour des projets de mariage futurs. Si le temps le permet, j'accepte également quelques séances au cours desquelles je photographie des moments en couple, en famille, des portraits et des mandats corporatifs.</p>
<p>Pendant les six mois suivants, appelés la "basse saison", je profite tout d'abord de prendre une pause après les six mois intensifs précédents. C'est également le moment où je réalise un bilan annuel, prépare mes déclarations fiscales en temps voulu, tout en étant plus ouvert à accepter davantage de séances.</p>
<h3>Quels sont les outils en ligne dont tu ne peux pas te passer? </h3>
<p>En ce qui concerne le traitement de mes photos, j'utilise Lightroom et Photoshop de la suite Adobe. Pour la distribution de mes photos, j'ai opté pour Pic-time. Mon site web est construit sur Squarespace, et j'utilise Gmail pour mes communications par e-mail. Pour la planification et la gestion de mon agenda, j'utilise Notion et Cron, tous deux disponibles gratuitement. En ce qui concerne la comptabilité, j'utilise les services de Momenteo, évidemment, et j'intègre Square pour accepter les paiements par carte en personne.</p>
<h3>Comment as-tu découvert Momenteo et depuis combien de temps l'utilises-tu?</h3>
<p>Depuis 2021, j'ai intégré Momenteo dans ma gestion administrative. Fatigué de créer mes factures sur un fichier Excel, j'ai découvert l'application grâce à d'autres photographes qui l'utilisaient dans le milieu. J'ai particulièrement apprécié le fait que Momenteo soit une création québécoise !</p>
<h3>Qu’est-ce qui diffère Momenteo des autres logiciels de comptabilité selon toi?</h3>
<p>L'aspect "Made in Quebec" est une véritable valeur ajoutée. Cette application est conçue en pensant spécifiquement à une clientèle québécoise. Lorsque vient le moment de générer mon rapport de taxes, je suis aux anges par la simplicité de Momenteo, surtout en comparaison avec d'autres logiciels plus internationaux que j'ai déjà testés !</p>
<h3>Comment as-tu trouvé tes premiers clients?</h3>
<p>Si ma mémoire est bonne, mes premiers clients provenaient des réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram. Il est fort probable qu'il s'agissait d'amis de mes amis, ce qui peut également être qualifié de bouche à oreille. À l'heure actuelle, mes clients continuent de découvrir mes services via les réseaux sociaux, mais je privilégie davantage les plateformes de recherche, notamment Google, pour attirer de nouveaux clients.</p>
<h3>Quels sont tes conseils à quelqu’un qui aimerait se lancer comme travailleur autonome?</h3>
<p>En tant que travailleur autonome, je recommande de développer de solides compétences en communication pour être efficace pour vendre sa salade, et de maîtriser l'organisation financière tout au long de l'année. Surtout, n'hésitez pas à investir dans de l'aide pour un domaine moins familier. Par exemple, engager un bon comptable capable de répondre à toutes vos questions est une très bonne dépense d'entreprise.</p>
<h3>Quels sont tes conseils à quelqu’un qui voudrait utiliser les services d’un photographe professionnel?</h3>
<p>Pour choisir le photographe qui correspond à vos attentes, je suggère à mes clients de commencer par examiner le portfolio, car la photographie offre une diversité de styles. Ensuite, rencontrer le photographe en personne permet de ressentir une connexion ou un "vibe" positif. N'hésitez pas à poser des questions pour clarifier tous les détails. Je tiens à rappeler à mes clients que je suis toujours disponible pour répondre à leurs interrogations, à tout moment.</p>
<h3>Qu'est-ce qui te rend le plus fier d'être travailleur autonome?</h3>
<p>La satisfaction la plus gratifiante dans mon travail est les réactions de mes clients lorsqu'ils reçoivent leurs photos. Et lorsque ces moments sont imprimés par mes clients, cela ajoute une couche supplémentaire à cette joie. D'un point de vue plus personnel, le fait de travailler sous ma propre bannière, sous mon propre nom, me remplit de fierté.</p>
<h3>De gros projets pour 2024? </h3>
<p>L'année 2024 s'annonce prometteuse ! J'ai déjà confirmé plusieurs magnifiques mariages et je continue à rencontrer de futurs clients enthousiastes. En plus de cela, je réfléchis à la création d'une nouvelle offre de services en photographie axée sur le design et l'architecture. De plus, j'ai un rêve d'établir un studio de photographie/bureau en dehors de mon domicile !</p>
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<h3>Comment peut-on te contacter?</h3>
<p>À plusieurs endroits !</p>
<p>Sur mon site web : <a href="http://www.vincentlabonte.com/" target="_blank">www.vincentlabonte.com</a></p>
<p>Par courriel : info@vincentlabonte.com</p>
<p>Sur Instagram : <a href="http://www.instagram.com/vincentlabontephoto/" target="_blank">www.instagram.com/vincentlabontephoto/</a></p>
<p>Sur Facebook: <a href="http://www.facebook.com/vincentlabontephotographe" target="_blank">www.facebook.com/vincentlabontephotographe</a></p>
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